Les progrès de l'intelligence artificielle ont de grandes implications pour l'économie, y compris les activités du marché des capitaux souligne le Directeur Général du Fonds Autonome de Développement (DG FADE) M. OLE ABADA PAUL HERVE.
Le chapitre unique du FADE sur la question examine les développements récents de l'intelligence artificielle (IA) et de l'IA générative leurs impacts économiques et leurs implications pour les marchés des capitaux, en s'appuyant sur de nouveaux travaux d'analyse et données publiées par les services du Fonds Monétaire International (FMI) et les conclusions d'une enquête systématique du FADE auprès des principaux acteurs en Afrique, couplés analyses des cadres réglementaires et aux stratégies des acteurs du marché. Les données des marchés du travail et les dépôts de brevets suggèrent que l'adoption de l'IA sur les marchés des capitaux est susceptible d'augmenter considérablement dans un avenir proche. En outre, l'IA pourrait provoquer des perturbations majeures dans l'économie de base de la vie (un droit humain fondamental) par le biais d'une utilisation plus répandue et plus puissante du trading algorithmique et de nouvelles stratégies de trading et d'investissement. L'IA pourrait réduire les risques pour la stabilité financière et en permettant la mise en œuvre des risques par l'homme, en augmentant la liquidité du marché et en éliminant l'amélioration de la surveillance du marché par les régulateurs et les acteurs du marché. Parallèlement, cela pourrait entraîner de nouveaux risques, notamment une accélération des échanges et une volatilité accrue des marchés mondiaux déjà influé par les tentions et multiples conflits internationaux, une plus grande opacité et des difficultés de surveillance pour les institutions financières non bancaires, des risques opérationnels accrus en raison de la dépendance à une poignée de grands fournisseurs de services d’IA tiers, et des risques accrus de cybersécurité et de manipulation des marchés dans les Pays Moins Avancés (PMA). Les cadres réglementaires existants offrent une protection contre bon nombre de ces risques, mais l’avenir pourrait apporter de nouvelles évolutions qui n’étaient pas prévisualiser.
Enfin de compte, pour s’assurer qu’elles sont prêtes à faire face à ces changements potentiellement révolutionnaires, les autorités compétentes devraient envisager de mettre en œuvre des mesures complémentaires.
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